Développement des territoires par les politiques infrastructurelles et la promotion « des éléments naturels d’importance culturelle »: entre contrainte des Bailleurs de Fonds Internationaux et logique institutionnelle de développement de l’Etat du Cameroun.
Par Dr David Zissa
Le Cameroun établit l’horizon de son émergence en 2035. L’atteinte de cet objectif nécessite la prise en compte d’un ensemble de conditionnalités. Parmi lesquelles la préservation et la promotion des Eléments Naturels d’Importance Culturelle (ENIC) dans le processus de construction des infrastructures de développement. Emis par les Bailleurs de Fonds Internationaux (BFI), elle représente une vertu de promotion du Développement Durable (DD). Cependant, son respect y trouve une application mitigée. Par conséquent, il y a lieu de se demander: quelles sont les contours liés à l’impératif de sécurisation et de promotion des ENIC dans le champ de la réalisation desdits projets ? La mobilisation de l’analyse cognitive des politiques publiques défendue par Pierre MULLER et, l’interactionnisme symbolique, nous permettront d’envisager comme idée principale, que, la prise en compte de ces exigences reste fonction autant de l’attachement que les populations desdites localités ont de leurs valeurs culturelles, que des contraintes de développement de l’Etat du Cameroun.
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